​Lampes à pression à pétrole, à essence, à alcool
et autres appareils à incandescence (réchauds, chauffages)
STANDARD
Standard-Licht-Gesellschaft m. b. H. Frankfurt am Main en Allemagne et Schweiz Lampen & Metallwaren A. G. Zurich, en Suisse.
On trouve peu de renseignements sur cette marque qui est pourtant à l'origine de très nombreux modèles. Je n'ai aucune information sur l'origine de l'entreprise.
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Les lampes ont donc été produites soit en Allemagne soit en Suisse et arborent les mêmes numéros d'identification, ce qui n’empêche pas de penser que chaque entreprise a pu commercialiser un ou plusieurs modèles spécifiques (?)
On sait que Graetz a pris le contrôle de Standard en Allemagne vers 1942 pour répondre à la politique de standardisation de l'état nazi qui voulait pouvoir faire des économies sur la fabrication et les pièces détachées en acier et en laiton, nickel. La guerre est exigeante en métaux rares :-(
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on peut se demander aussi si cette prise de contrôle opportune n'a pas servi à Graetz pour exporter ses lampes vers la Suisse en se servant du logo Standard et à "étouffer" la concurrence.
En Suisse, à cette époque, la société "Schweizerische Lampen- und Metallwaren AG", a importé des lampes de la marque "Standard" de Graetz. Ces lampes n'étaient pas marquées "Fabriqué en Allemagne" et certains accessoires étaient spécifiques, par exemple, les abat-jours.
Une autre hypothèse a la préférence de certains : On peut supposer que 100% des lampes Standard Suisses ont été fabriquées en Allemagne par Graetz. Créer sa propre production en Suisse avec ses propres machines lui aurait couté cher. De plus, on a jamais retrouvé de machines en Suisse.
​Selon cette hypothèse, il aurait été plus facile pour Graetz de fabriquer des lampes ou des composants «neutres» et de créer l'impression de «Swiss made».
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En tout état de cause, et considérant la grande complexité des relations entre les marques de matériels d'éclairage avant, pendant et après la seconde guerre mondiale, il est bien difficile de se prononcer. On sait quand même que Standard n'a pas fait partie du consortium créé en 1931 autour de Graetz. Peut-être parce que le siège de la compagnie était principalement basé en Suisse ce qui la mettait à l'abri de l'appétit du propriétaire de Petromax et des ordres hitlériens.
En définitive, on ne sait plus que penser.
Un autre élément troublant : il existe des brevets déposés par Standard en Suisse et en Allemagne des années 20 aux années 50 !!??
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1968 marque l'abandon de la marque Standard.
