​Lampes à pression à pétrole, à essence, à alcool
et autres appareils à incandescence (réchauds, chauffages)
Etablissements BARDEAU
16 et 18 rue du Président Krüger, Courbevoie, Seine
Marque SECIP
Albert Lucien Bardeau est né à Courtemer en Seine et Marne, le 11 novembre 1872. Ingénieur des Arts et Métiers et de l’École Centrale de Paris, il crée son entreprise en 1902 au 33, rue Dautancourt, Paris. Il est concessionnaire et réparateur (ou propriétaire des brevets) des brûleurs Roger (incandescence avec manchons)
Il est fournisseur de l’État et de tous les grands réseaux de chemins de fer français. Il produit des lanternes d'éclairage pour les gares et les places publiques.
En 1915, il s'associe avec Abel Gosse et la société prend le nom de "Bardeau & Gosse". Abel Gosse son associé, est gestionnaire de l'entreprise car Albert Bardeau s'est engagé pendant la première guerre mondiale comme capitaine d'artillerie. Il recevra la légion d'honneur en 1918.
A la fin de la guerre vers 1920/1921, la société devient 'Établissements Bardeau" au 16 et 18, rue du Président KRUGER à Courbevoie (Seine). Abel Gosse reste administrateur. La marque SECIP est enregistrée. On trouve une multitude de brevets de 1921 à 1935. A Bardeau possède aussi un magasin au 39, Boulevard de la chapelle, Paris, 10ieme.
Pendant cette période, après la première guerre, la gamme de produits s'est considérablement agrandie. En plus des grandes lampes pour l'éclairage public, l'entreprise produit des appareils d'éclairage et de chauffage, des réchauds, des fours et cuisinières à pétrole. La marque SECIP est créée. Elle signifie Société d’Éclairage et de Chauffage par l 'Incandescence par le Pétrole
Albert Lucien Bardeau décède en 1928, mais la société perdure et se penche alors vers 1935 sur un nouveau carburant : le gaz naturel. Je n'ai pas trouvé trace de cette entreprise après la guerre.
Bardeau s'est aussi essayé à l'automobile. Apparut au salon de Paris de 1921, le monocar Bardeau fut un de ces nombreux prototypes de cyclecar que le public bouda. Ce véhicule monoplace, le Santax, n'eut aucune carrière à cause de ses médiocres performances.
Ci contre le croquis du brevet concernant le brûleur des lampes à incandescence. Il date de 1921.
